C'était une journée magnifique pour écrire. Les oiseaux chantaient et voletaient dans tous les sens, je les entendais de ma chambre, c’était pour dire… Le soleil battait de plein feu et il n’y avait aucun vent. Ce qui était une bonne chose. Enfin je veux dire pour que les papiers, comme ils ne s’échapperont pas encore une fois. Ben oui, ça m’est déjà arrivé. Et je peux vous dire que ce n’est pas de tout repos. Vous courez plus que ce que vous écrivez. Ca parait être drôle comme ça, mais j’aimerais bien vous y voir. Bref passons. On était en septembre, et cela veut donc dire Automne… bref, ce n’est pas la saison pour rester dehors avec des feuilles.

J’étais encore dans ma chambre, perdu dans mes pensées. Encore une fois ! Je me rappelle encore du lendemain de la répartition des premières années. On s’était tous demandé ce qu’il s’était passé. Il n’y avait plus de professeurs et plus de nouveaux. C’était vraiment très bizarre. Et puis, il y a eu cette vague. Certes, elle était magnifique et grandiose. Mais elle faisait aussi peur et à la fois rêvé. Avec celle-ci, j’étais très inspiré. Tous les élèves étaient heureux, enfin presque tous, car certains se lamentaient, en disant qu’ils n’auraient jamais leur ASPIC. Bref, autant dire que c’est la fête dans le château. Les élèves parlent déjà de faire des fêtes toutes les semaines. Ca me fait rire. Sans adulte, ils sont prêts à faire n’importe quoi.

Pour me changer les idées de toutes ses fêtes en prévision, j’avais envie de me promener dans le par cet réfléchir sur la cause de cette disparition ou de cette vague. J’enfile mon pantalon et ma chemise, sans oublier les chaussures. Je me retourne alors sur ma robe de sorcier. Je n’allais pas la mettre avant un bon moment, et d’un côté c’était plutôt plaisant. Puis je me dirige vers la porte pour sortir de ma maison commune. Les couloirs étaient bondés. Il n’y avait pas de place pour marcher. C’était très impressionnant et à la fois effrayant. C’tait vraiment l’orgie dans ce château, vivement que les professeurs reviennent, pour qu’ils mettent un peu d’ordre bien évidemment. J’essaie de me frayer un chemin à travers les jeunes qui rigolent, cours ou bousculent. J’avais trois étages à descendre et ce n’était vraiment pas de tout repos.

Après quelques minutes, oui quelques minutes, ça m’étonnent moi-même, j’arrive enfin au rez-de–chaussée. Je me pose un moment et regarde la foule. Malheureusement, cela ne dura pas très longtemps. Car je me suis retrouvé par terre en moins de deux. Ah oui, désolé je ne vous ai pas expliqué. Je regardais donc le monde s’affoler, mais quelques choses me percuta de plein fouet, je sentis mes jambes tomber sous mon poids et la secousse. Je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, en faite je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. Je gisais par terre, inanimé. En faite si, j’entendis une voix me parler, une voix de jeune fille. Mon cœur commençait à s’emballer, ce n’était quand même pas… Non, je ne l’avais pas encore vu depuis l’année dernière, et j’espérais qu’elle allait bien. Je regarde en l’air, et reconnait une fille du Clan de l’épée, ma joie estompa très vite.