Intrigue n°1 : Septembre 2014.

La Vengeance des Trois

L’école est magiquement cloîtrée, par une immense masse d’eau du côté de l’océan qui englobe l’ensemble de l’Académie Beauxbâtons. Lorsque les élèves se réveillent, les professeurs et les premières années ne sont pas là.

Les professeurs se sont en fait retrouvés avec les premières années devant le portail de l’Académie, à l’extérieur de la barrière magique. Et ils sont tous simplement impressionnés par le spectacle. Une gigantesque masse d’eau les empêche de voir ce qu’il se passe à l’intérieur de celle-ci, ils ne peuvent ni passer à travers, ni transplaner, rien du tout. Au bout de quatre heures d’efforts complètement vains, les professeurs décident de se rendre au Ministère de la Magie, sur le faubourg de Notre-Dame à Paris, pour donner l’alerte en toute discrétion, il va de soi. Les parents ne devraient pas être au courant… Pas maintenant en tout cas. Quelle serait la panique que cela engendrerait ? Ils prirent le parti du silence, au moins le temps de trouver le problème. Les premières années sont hébergés dans le village non loin du château avec quelques professeurs. Le secret est de mise, et leurs courriers sont censurés.

Au Ministère, personne ne comprend ce qu’il se passe, et puisqu’il faut se donner du temps pour résoudre le problème, ils décident d’envoyer un hibou à chaque parent. Il s’agissait d’une solution provisoire et le Ministre n’a accordé qu’un mois à ses meilleurs magiciens pour trouver la raison de cette barrière, et surtout, comment la percer. Le dossier est classé « Secret Défense », et les parties au courant sont soumis au Serment Inviolable. Si une telle chose s’apprenait… L’accès à moins de dix kilomètres de l’Académie fut interdit par de puissants sortilèges. Le village magique où se trouvaient les premières années, Mont-Merlin, se situe à quinze kilomètres, donc il n’y a pas eu de souci à ce niveau. Simplement, ils n’avaient plus de vue sur l’Académie, et les villageois furent gardé dans le silence. L’annonce publiée dans Matin Sorcier, et à la radio magique fut celle-ci :


Pendant ce temps, à Beauxbâtons, peu d'élèves s'inquiétent réellement. Au départ, ils avaient tous été choqués, mais se sont rendus compte qu'ils pouvaient pleinement profiter du château, sans professeur pour les en empêcher. Au bout d’une ou de deux semaines, ce fut le capharnaüm. Aucun - ou si peu - élève ne cherche une solution à ce moment-là, emporté par l'ivresse de la liberté. Les elfes de maison continuent à servir fidèlement les repas, les élèves ne manquent donc de rien.

Mais ce dont ils ne se sont pas aperçus, c’était qu’un symbole était apparu dans une salle de classe désaffectée du quatrième étage. Il s’agissait de trois dessins entrelacés, une épée croisée avec une rose, avec un soleil au centre. L'épée était gravée dans le mur comme une coulure d’acier, les traits de la rose étaient des tracés d’eau circulant sans cesse à l'intérieur, et le soleil en bois clair. Et pendant tout le mois de Septembre, aucun élève ne le découvrit.